La compagnie

La compagnie a été créée pour mettre en scène, en pages et en ondes les idées de Fabrice Bez et Nicolas Turon. Ces deux artisans d’art-là se fréquentent depuis plus de quinze ans, et ont déjà commis nombre de jolis accidents artistiques, dont Les Pompes funestes, [SH] Sherlock Holmes, son dernier coup d’archet, Fantôme et Comme à l’entraînement pour la scène, Un Aller sans retour pour la littérature et La Musique du Hasard pour la radio, sans compter des dizaines de lectures musicales et d’interventions improvisées.

Amoureux des littératures d’aventure, et plus particulièrement françaises et anglo-saxonnes, ils ont à cœur d’écrire de nouvelles pages dans le grand registre des imaginateurs du vingtième siècle. S’ils aiment Méliès, Verne, Conan Doyle, Hergé, HG Wells, c’est qu’ils sont d’accord avec le constat de ce dernier lorsqu’il écrit, terriblement visionnaire : « L’espèce humaine est en fin de course. L’esprit n’est plus capable de s’adapter aux conditions qui changent plus rapidement que jamais. Nous sommes en retard de 100 ans sur nos inventions. Cet écart ne fait que croître. Ainsi le monde humain n’est pas seulement une faillite, il est liquidé et ne laissera rien derrière lui. » Fabrice Bez et Nicolas Turon considèrent que le livre et le théâtre sont eux aussi restés bloqués cent ans en arrière dans leur forme et leur usage, qui devrait être considérablement plus valorisé aujourd’hui encore, et aiment travailler à partir de la rouille que les œuvres des maîtres de l’imaginaire d’autrefois génèrent. Car rien n’est neuf, sinon la rouille.
Dès lors, ils créent des matériaux fictionnels pour rendre le monde dans l’état dans lequel les grands fabricants d’imaginaire l’auraient laissé s’ils avaient vécu 100 ans de plus. Un monde de fantaisie sage, d’ingénierie de l’astuce, d’imagination fertile et d’aimable fantasmagorie, parfois un peu effrayante, ou potache, ou cynique, mais toujours brillante et enrichissante.

Turon et Bez forment un duo pince-sans rire, lointains cousins de Sherlock et Watson, Bedford et Cravor, Fogg et Passpepartout ou Black et Mortimer… Ils produisent des histoires qui sentent bon le bec de gaz, le cuir, le pétrole, la barbe à papa et la tourbe.

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