Gautier Colin est né en 1991, l’année de l’effondrement de l’URSS et de la fin de la guerre du Golfe. Comme il n’aime ni Tchékhov ni Tiger Woods, il s’en sort sans séquelle majeure.
Sa mère se casse les côtes en le serrant dans ses bras pour le protéger quand elle tombe dans les escaliers. Depuis, il a un problème d’hyperactivité.
Comme il s’ennuie très vite et qu’il grandit dans les Vosges, de 15 à 18 ans, il boit trop.
La psy du lycée et la conseillère d’orientation le dirigent alors vers un corps de métier qui colle à son addiction : une école de régie de spectacle vivant à Nantes.
Il étudie les métiers du son et de l’image et ça lui plait. Il réalise qu’avec un casque sur les oreilles, il entend les autres hyper bien et que, souvent, les autres ont des choses intéressantes à raconter.
Il décide donc de boire moins et de rencontrer plus, jusqu’à en faire son métier.
Aujourd’hui, il aime son métier, les rencontres, l’aventure, la bouffe et sa compagne, qui attend un bébé.
Il ne va plus jamais s’ennuyer.